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Quel sera le malus écologique au 1ᵉʳ mars 2025 ?

publiée le 28 février 2025

Vous avez entendu parler du malus écologique 2025, mais vous ne savez pas exactement à quoi vous attendre ? Pas de panique, on vous explique tout !

À compter du 1ᵉʳ mars 2025, ce fameux malus évolue : seuils plus bas, taxes plus élevées, et un impact encore plus marqué sur certains véhicules. Autrement dit, si vous envisagez d’acheter une voiture neuve, mieux vaut bien s’informer pour éviter une mauvaise surprise au moment de la facture.

Dans cet article, je vous passe en revue les grands changements du malus écologique 2025, leurs conséquences pour les automobilistes et les solutions pour limiter la casse.

Qu’est-ce que le malus écologique ?

Avant de plonger dans les nouveautés de 2025, reprenons les bases. Le malus écologique, c’est une taxe qui s’applique aux voitures neuves en fonction de leurs émissions de CO₂. Plus un véhicule rejette de dioxyde de carbone, plus le montant du malus grimpe. L’objectif ? Encourager l’achat de véhicules moins polluants et limiter l’impact environnemental du parc automobile français.

Ce système a été mis en place en 2008 et n’a cessé d’évoluer depuis. Chaque année, les seuils d’émission sont abaissés et les montants du malus augmentent, rendant certains modèles de plus en plus coûteux à l’achat. En clair, si vous rêvez d’un gros SUV thermique, mieux vaut vérifier le barème avant de signer !

En 2025, le malus devient encore plus strict avec des règles revues à la baisse. Mais concrètement, qu’est-ce qui change ? Réponse tout de suite !

Les nouveautés du malus écologique en 2025

Si vous pensiez que le malus écologique allait rester stable en 2025, mauvaise nouvelle… Il devient encore plus sévère. Seuils abaissés, taxes plus élevées, et un impact encore plus marqué sur certains modèles : voici ce qui vous attend cette année.

Un seuil de déclenchement encore plus bas

Chaque année, la limite d’émissions de CO₂ à partir de laquelle le malus s’applique est revue à la baisse. En 2024, ce seuil était fixé à 118 g/km de CO₂. En 2025, il passe à 113 g/km. Résultat : de plus en plus de véhicules seront concernés par cette taxe, y compris certains modèles qui y échappaient jusqu’ici.

Un malus plus élevé, jusqu’à 70 000 € !

Si vous pensiez que le plafond de 60 000 € en 2024 était déjà dissuasif, sachez qu’en 2025, il grimpe à 70 000 €. Ce montant s’applique aux véhicules émettant 193 g/km de CO₂ ou plus. Autrement dit, les grosses cylindrées thermiques (SUV, sportives, 4×4 puissants) seront encore plus pénalisées.

Avec ces nouvelles règles, le malus 2025 risque d’impacter fortement le marché automobile. Mais concrètement, quelles seront les conséquences pour les automobilistes et les constructeurs ? C’est ce qu’on va voir tout de suite !

Implications pour les automobilistes et le marché automobile

Avec un malus encore plus sévère en 2025, les conséquences ne se feront pas attendre, que ce soit pour les conducteurs, les concessionnaires ou même le marché de l’occasion. Décryptage.

Impact sur les véhicules neufs : un choix plus restreint

L’abaissement du seuil à 113 g/km de CO₂ signifie que davantage de modèles seront concernés par le malus, y compris des voitures qui, jusqu’ici, y échappaient.

Certains modèles particulièrement touchés :

  • Les citadines thermiques (essence ou diesel), qui étaient encore épargnées, risquent désormais d’être taxées.

  • – Les SUV et les berlines essence, déjà pénalisés, verront leur malus encore augmenter.

  • – Les hybrides non rechargeables, qui, malgré des émissions réduites, seront de plus en plus dans la zone rouge.

Le marché de l’occasion sous pression

Avec des malus aussi élevés sur le neuf, les acheteurs pourraient se tourner vers l’occasion, où cette taxe ne s’applique pas. Cependant, cela pourrait aussi provoquer une hausse des prix sur le marché de la seconde main, surtout pour les véhicules essence récents.

D’un autre côté, certains conducteurs qui souhaitaient revendre leur voiture thermique pourraient rencontrer des difficultés, notamment sur les modèles les plus polluants. Une décote plus rapide est à prévoir sur ces véhicules.

Un malus pour les voitures d’occasion ?

Le projet de loi de finances 2025 prévoit d’étendre le malus écologique aux voitures d’occasion à partir du 1er janvier 2026, aussi bien pour le malus CO₂ que pour le malus au poids.

En 2025, les véhicules d’occasion immatriculés en France restent donc exemptés de cette taxe… sauf s’ils sont importés depuis l’étranger.

Stéphanie Vachaudez Pilote RSE

Cet article a été validé par Stéphanie Vachaudez

Pilote RSE

Stéphanie met à profit ses 12 années d’expérience chez Distri Cash pour piloter des dossiers stratégiques pour le groupe, notamment la démarche RSE, le RGPD et, plus récemment, la CSRD.

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